lundi 2 juillet 2012

MON PROCHAIN MANUSCRIT

est parti chez l'editeur :
 CE CHER PARKINSON et devrait sortir tres prochainement en librairie, fnac et amazone mais aussi en numerique ...recueil en trois parties :
- Apprivoiser le malin ( le quotidien de puis la reconnaissance et l'annonce de la maladie
-Les Parkin's mams ( trio infernal de parkinsonniennes qui profitent des effets secondaires des médicaments.
- Fleur de sel ( ou j'en suis ,maintenant et ce que parkinson m'a apporté °
.
le troisieme recueil est en route GOURMANDISES ET FEMINITUDE
il sera question de tout ce qui se mange ou se deguste , souvenirs d'enfance (ces délices sucrés ) mais aussi des recettes de cuisine alléchantes et des textes sur le chocolat , les varietés de pomme de terre ou le fromage ...la passion , la volupté , la fantaisie seront au rv ...à déguster tres prochainement donc...





je bricole , avec des bois flottés , de la terre...



 JE DESSINE AU PASTEL
..

mercredi 13 juin 2012

QUELQUES NOUVEAUX TEXTES




EN ATTENDANT LE TRAIN …



  (

                                                                               Christiane jallat

                                                                                                   (Chris)







                                                                                                      Mai 2011



      Arrivée en catastrophe…vite, je poinçonne mon ticket : le train part dans deux minutes !

   Mais dans le hall, beaucoup de monde attend, les yeux rivés sur le panneau lumineux, le numéro du quai n’est pas affiché !

   Un charmant jeune homme m’invite à m’asseoir près de lui :

 -«  vous allez à Cherbourg ?il n’y a pas de train, une voiture est tombée d’un pont sur la voie et le trafic est bloqué dans les deux sens, le train précédent n’est toujours pas arrivé et personne ne sait combien de temps il faudra pour que tout redémarre ; »

  Et voilà comment j’ai fait la connaissance de Mathias.je vais vous raconter.

   Grand, brun, charmant, lunettes en écailles, étudiant.

   D’emblée il m’a plu et l’échange était évident.

Pour patienter, on a sorti nos gâteaux et barres de céréales de notre sac et avec un petit café (le distributeur était face à nous) on a oublié le train, les horaires et la gare …

   Mathias rentrait de Djibouti, ou son père avait été muté pour quatre ans ; en général ils ne se  voyaient qu’une fois par an, mais Mathias pouvait maintenant décaler ses congés, et travailler de temps en temps pour payer son billet d’avion, il souhaitait y aller au moins deux fois.

   Il résidait à Cherbourg et terminait sa dernière année à l’école de cinéma.

Ce qui l’ennuyait, c’est que le lendemain, dès 8h, une épreuve l’attendait, obligatoire pour l’examen de fin d’année, et s’il passait la nuit dans la gare, il ne serait pas au top.

Plus le temps passait et plus les annonces (avec une voix qui se voulait chaleureuse,) annonçait  que les trains étaient bloqués et que, malheureusement, nous serions contraints de passer la nuit dans la gare !

Ce qui nous amusa beaucoup ; Mathias savait déjà ce qu’il allait faire et moi j’étais bien avec ce jeune homme charmant qui avait plein de fantaisie dans ses grands yeux noisette.

   Il avait plus d’une corde à son arc.

 Dans son sac à dos, que je trouvais tout petit, une multitude  d’objets avait une place bien définie, et puis… il y avait sa caméra.

On se resservit des cafés et on goûta aussi aux sucreries de l’armoire en verre : les gâteaux bio, le chocolat …

La fatigue venant, et le train… toujours pas, …Mathias sortit un grand kilim, qu’il étala sur le sol … et, comme par miracle, nous n’étions plus dans le hall de gare mais dans un oasis du Sahara !

Avec sa caméra, qu’il manipulait à l’envers, il mettait en place un décor de cinéma plus vrai que nature : une palmeraie, des chameaux, des coussins dans une tente confortable. Je pris place sur un sofa aux tons oranges et me retrouvais vêtue comme une princesse des mille et une nuits. Il prépara le thé à la menthe…la nuit fut douce, étoilée. Au fond du décor, des éoliennes, mais oui, des éoliennes  découpaient des grosses tranches de nuages qui venaient s’empiler tout autour de nous pour former un écran duveteux, qui nous isolait du brouhaha de la gare.

Bientôt, le vent se leva et des parfums de myrte et d’armoise nous envoutèrent.

Mathias souriait, ravi de l’effet produit ; il prenait beaucoup de plaisir à fignoler le décor…je ne voulais pas savoir comment il s’y prenait, j’étais sous le charme…

Une sonnerie bizarre retentissait au loin de temps en temps ? Je n’avais aucune idée de ce que ça pouvait être (mais à vrai dire, c’était mon portable, ma famille s’inquiétait et moi, indifférente, je ne répondais pas ;)

Je ne voulais pas interrompre ce doux rêve.

Les danseuses arrivèrent couvertes de paillettes et le cliquetis de leur ‘ trémoussage ‘rajouta  au tableau une touche très sensuelle. leur corps huilé, ondulant au rythme des tambourins, l’odeur de santal, le thé à la menthe me firent voyager loin, loin…, je m’endormis profondément.

Dans la nuit je m’éveillais, la tente avait disparu et Mathias tout contre moi, m’expliqua les étoiles qui scintillaient de plus en plus fort.

Il pouvait adapter le décor comme il voulait, il était magicien, c’était merveilleux.

Bientôt, on nous apporta des mets délicats et parfumés : des boulettes d’agneau, des tagines aux figues et abricots servis dans des grands plats, couleur soleil.

Assis en tailleur autour de la petite table dressée pour le repas, nos regards en disaient long sur ce moment de bien être ; on nous éventa avec de grandes palmes, sa djellaba était bleu ciel, il était beau…Je ne savais plus l’âge que j’avais, ça n’avait plus d’importance ; mon corps devenait gracile, souple, ondoyant sous ses caresses chaudes et douces.

Ma tignasse rousse, frisée, couvrait l’oreiller en soie ocre, mes reins se cambraient .mes ongles de pieds, vernis rouge foncé, dansaient comme des petits lutins, le vent parfumé soulevait les voiles d’organdi tendues autour du sofa.

L’extase sous les étoiles ! (dans le hall de gare !)





-«  Prochain arrêt : Cherbourg, veillez à ne rien oublier ! »

Sur mes genoux, le livre de Nasr Eddin Hodja, que l’on venait de m’offrir, dans un petit panier, des dattes mûres à souhait, un pendentif en forme de palmier et mes mains peintes au henné …une plénitude dans ma tête et dans mon corps.

Attendre le train n’est pas forcement désagréable !

Voyagez, voyagez …


















jeudi 26 avril 2012

SAMEDI 28 AVRIL A LA LIBRAIRIE RYST A 11H30

LECTURE  DEDICACE
'les régimes commencent toujours le lundi ...

 ceux que je lirai seront nouveaux, gourmands et coquins ...c'est au deuxième étage ...mais il y aura un apéro ! alors à samedi
cricri